L'extraterritorialité réussit assez bien aux handballeurs français. Après Zagreb en 2009, où les hommes entraînés par Claude Onesta avaient battu à domicile des Croates survoltés en finale du Mondial, les Bleus affronteront à Malmö aujourd'hui (18 heures sur Sport +) la Suède pour une place en finale du championnat du monde. L'autre demi-finale opposera à Kristianstad la très puissante et tactique Espagne au Danemark, «qui propose le jeu le plus abouti de ce Mondial», comme le signale Daniel Costantini, ex-sélectionneur des Tricolores.
Piège. Les Bleus, au repos depuis deux jours, ont alterné soins, séances de vidéo et entraînement. Onesta : «Deux jours sans match, c'est parfait pour réparer les joueurs abîmés mais on y laisse de l'agressivité.» Les Bleus vont jouer sans Sébastien Bosquet, que le coach compte coucher sur la feuille de match pour la finale si la France ne tombe pas dans le piège suédois. Comment le définir, ce piège ? Pascal Mahé, ex-défenseurs des «Barjots», qui a pas mal fréquenté la grande Suède des années 90 : «Les Suédois ont l'art de boiter bas la veille et d'envoyer des missiles le lendemain. Il ne faudra pas tomber dans le piège de la boîte à marrons. Ils vont attaquer le match à coups de masse et avec l'armure.» Onesta : «La Suède est sur son nuage et le problème est de le crever, ce nuage.» Le demi-centre Nikola Karabatic : «Ça a été, pour moi, une équipe grandiose. Aujourd'hui, c'est une équip