Vendredi soir à Malmö en demi-finale du Mondial, les Bleus ont livré contre la Suède (29-26) une répétition du fameux grand œuvre qu'ils proposent chaque année depuis 2009 et qu'ils se proposent de rééditer dimanche en finale. La pièce, adaptée par Claude Onesta et Sylvain Nouet, leurs entraîneurs, fait salle comble dans les pays traversés ces dernières années par les Bleus : Chine, Croatie ou Autriche. Cette année c'est la Suède. Il y a parfois des trous dans le texte récité par les Français. Comme vendredi en seconde période quand les coéquipiers de Fernandez ont connu une panne de jus, comme face à l'Espagne et la Norvège. La France menait alors de sept buts (24-17) à la 45e. Que s'est-il alors passé pour que la Suède revienne peu à peu au score ? «On a lâché des ballons importants. On s'est pris trois remontées de balles et les Suédois ont recollé [à moins deux buts, ndlr]. Bon, l'important était de se qualifier, non ?» lançait Abalo, le premier à la douche.
Souffleur. Une belle pièce exige un souffleur qui ne s'absente pas quand le texte échappe à l'acteur. Vendredi, le souffleur avait égaré ses pages sur un courant d'air. «On a perdu un peu notre jeu cinq minutes, oui c'est vrai. Je n'ai pas eu vraiment peur, même quand Jérôme Fernandez est expulsé pour deux minutes [à la 56e alors que le score est de 25-23, ndlr]. La consigne était de mettre à distance les Suédois pour qu'ils ne s'enflamment pas. Disons qu'on s'en sor