L’équipe du Danemark, qui affronte demain les Bleus en finale du Mondial en Suède, serait, à écouter les joueurs de l’équipe de France, hier réunis dans leur hôtel pour une dernière causerie à la presse, la plus belle peinture "handballistique" produite ces deux dernières années.
«C'est une horlogerie. Ils ont montré le plus beau jeu, le plus abouti dans l'art de la transmission et de la passe », soulignait Bertrand Gille, le pivot des Bleus dans une synthèse de trois phrases qui dit assez l'excellence du parcours Danois dans ce Mondial. Les Espagnols, hier, n'ont pas réussi à briser les enchaînements des joueurs d'Ulrick Wilbeck ni à casser la dynamique de Mikka Hansen, l'homme-canon qui a démoli la défense espagnole (28-24) dans un match où les coéquipiers d'Alberto Entrerrios se sont cassés les dents sur une défense 6-0 et un gardien en état de grâce (18 arrêts). Résultat une demie ratée pour les Espagnols qui se morfondaient d'avoir été si imprécis devant le gardien danois.
Comment faire déjouer justement ces Danois ? Toujours Bertrand Gille: «Mettre du désordre et imposer le duel », sourit doucement le pivot auteur d'un match époustouflant face à la Suède en demi-finale, vendredi soir à Malmö (8/ 8 aux tirs). Jérôme Fernandez, le capitaine, reconnaissait que pour venir à bout de cette machinerie danoise « il faudra dérégler leur jeu dès le début. Ne pas les laisser écrire ce jeu parfait et simple. Pour cela on a des armes tactiques mais il fa