La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) a décidé de complètement blanchir Alberto Contador : c’est l’ultime rebondissement d’une affaire commencé le 21 juillet où, lors d’un contrôle, d’infimes traces de clenbutérol (un anabolisant) ont été trouvées dans les urines du futur vainqueur du Tour. Contador avancera par la suite qu’il a été intoxiqué par une viande provenant du pays basque espagnol. Le labo de Cologne, mandaté par l’Union cycliste internationale (UCI), avance de son côté qu’il a trouvé, grâce à un test non homologué, des résidus de plastique dans le sang qui témoigneraient d’une transfusion sanguine.

Que penser du jugement de la RFEC ?

La Fédération espagnole relaxe le coureur au motif que ce dernier «n'a pas fait acte intentionnel de dopage ni commis de négligence». Et appuie son raisonnement sur le cas d'un pongiste allemand positif au clenbutérol : ce dernier avait prouvé qu'il avait été victime d'une intoxication alimentaire. La RFEC, qui avait pourtant suggéré une suspension d'un an, est donc revenue sur sa recommandation sous la pression des politiques, dont le ministre espagnol des Sports et le Premier ministre, qui ont défendu publiquement Contador.

Et maintenant ?

L'UCI qui, par la voix de son président, McQuaid, assurait ces derniers mois que Contador «avait sali le cyclisme», va attendre la confirmation officielle de la relaxe aujourd'hui pour faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). L'A