On y est dès ce soir : l’heure des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions a sonné. Pour les très gros cubes européens, ces huitièmes figurent le véritable départ de la saison : alignement systématique de l’équipe type, engagement maximum, augmentation du volume de courses… Les deux équipes françaises, l’Olympique de Marseille (face à Manchester United) et l’Olympique lyonnais (devant le Real Madrid), montent au front dans huit jours : points de vue sur les quatre matchs de cette semaine.
Milan AC - Tottenham Hotspur
La phrase : «J’ai Pato, je suis content de Pato et je tiens à Pato.»
C'est l'entraîneur lombard Massimiliano Allegri qui a prononcé cette phrase, en réponse au scepticisme qui entoure le rendement de son attaquant. Pato, c'est l'avant-centre brésilien qui s'est traîné mercredi à Saint-Denis face aux Bleus : facile techniquement (les contrôles) mais un peu fuyant, comme s'il s'ingéniait à comprendre de travers les situations les plus limpides. Il porte l'idée d'une décadence : annoncé comme the next big thing auriverde dès son arrivée au Milan, à 18 ans, en janvier 2008, il s'est plutôt éloigné des sommets, à l'image d'un Brésil où l'on ne voit plus les Ronaldo, Rivaldo et autres Romario de demain puisqu'on a fini par comprendre que Kakà n'était pas de ceux-là. «Il est jeune et il a des qualités extraordinaires, le défend Allegri. Il n'est pas le responsable de certains résultats négatifs. Jusqu'ici, il a réalisé u