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Libération
Billet

Domenech joue toujours le même drôle

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publié le 18 février 2011 à 0h00

Alors voilà : l'ex-sélectionneur des Bleus Raymond Domenech a parlé cette semaine, pour la première fois depuis cette grève de Knysna que le monde du football nous envie. C'était dans l'Express, l'intéressé a justifié le choix d'un hebdomadaire par le fait qu'il y trouvait la place nécessaire pour développer sa pensée (sic), et on a prêté l'oreille aux réactions des joueurs qui, s'ils n'ont sans doute jamais vu l'ensemble du tableau sud-africain, en savent suffisamment pour peser ce que valent vraiment les mots de celui qui fut leur entraîneur pendant six années. Le défenseur William Gallas, depuis son exil londonien : «C'est vrai que c'est nous [les joueurs, ndlr] qui avons pris la décision de faire grève, mais pourquoi ? Posez-vous les bonnes questions ! Ce que je peux dire, c'est que nous ne sommes pas les gamins immatures décrits par Domenech.» L'attaquant Franck Ribéry, depuis Munich : «Il aurait dû nous en parler en face.»

Et voilà. Et c'est tout. Ça ne valait pas plus : il ne s'est rien passé cette semaine. Domenech a fait comme avant : il s'est foutu du monde, «le foot, c'est comme en amour, il faut oublier une femme pour en aimer une autre»,«je pensais que nous serions champions du monde»,«les gens du cinéma m'envisagent en homme sage, une sorte d'éducateur serein» ou encore celle-là, à propos de son maintien à l'issue d'un Euro 2008 raté, où l'on retrouve le provocateur empanaché qu'il fut : «Je me d