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Analyse

Les Bleus sur un terrain mouvant en Autriche

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Tennis . Trois questions sur le premier tour de Coupe Davis à Vienne.
publié le 4 mars 2011 à 0h00

La France rencontre à partir d'aujourd'hui l'Autriche dans un premier tour de Coupe Davis piégeux comme le voyage en Tunisie d'une ministre des Affaires étrangères. Car trois mois après la finale perdue à Belgrade, les hommes de Forget ont débarqué à Vienne handicapés par les absences sur les blessures de Tsonga, Monfils et Gasquet et avec Gilles Simon bombardé numéro 1 malgré zéro match gagné en Coupe Davis et des tombereaux d'états d'âme déversés lundi dans l'Equipe. Le tour du premier tour en trois questions.

Quelle est l’ambiance en équipe de France ?

Peut-être pas délétère mais sans doute pas légère-légère. Au départ, Gilles Simon avait prévu de décliner une éventuelle sélection pour cette rencontre, que les Autrichiens ont choisie de disputer sur terre battue ; une surface aussi incongrue à cette époque de l'année qu'un trou normand à un repas des Alcooliques anonymes. Les forfaits de Monfils et Tsonga l'ont obligé à changer d'avis. Mais avant de taper ses premières balles dans le hangar 3 de l'aéroport de Vienne aménagé en court de tennis, Simon a dégainé quelques Scud. Contre ses petits camarades de l'équipe de France : on pensait que c'était menu identique pour tous, Simon décrit un fonctionnement à la carte, selon les humeurs de chacun. Contre son capitaine Guy Forget, qui lui a préféré Llodra pour le simple décisif de la finale à Belgrade : «Contre Troicki [il menait alors 4 victoires à 0 contre le Serbe sans avoir jamais perdu le moin