Menu
Libération

Coupe Davis : la France facile, l’Autriche implose

Article réservé aux abonnés
Tennis . Jérémy Chardy et Gilles Simon se sont baladés lors des deux premiers simples à Vienne.
publié le 5 mars 2011 à 0h00

Vendredi, dans le hangar de maintenance de l’aéroport de Vienne, l’équipe de France a désossé son homologue autrichienne lors des deux premiers simples de leur rencontre du premier tour de la Coupe Davis. A la fin de la journée, ne restait de Jurgen Melzer et Stefan Koubek qu’un amas de pièces détachées éparpillées aux quatre coins de l’enceinte, et le capitaine autrichien aura bien du mal à les rassembler pour empêcher la France de se sortir facilement d’un voyage que l’on annonçait pourtant plein de pièges.

C’est Jérémy Chardy qui a commencé l’entreprise de démolition. A 24 ans, Chardy faisait pourtant figure d’apprenti mécano, doué en théorie, mais un peu léger en pratique, en pleine crise existentielle qui plus est (aucun match gagné en Coupe Davis, 7 défaites de suite depuis octobre, aucun set remporté cette année).

Visiblement, Chardy avait envie de voir de quoi était fait l’intérieur d’un top 10, puisqu’il a attaqué la carrosserie de Melzer à grands coups d’aces (14). Il a poursuivi la dissection en coups droits et, à la fin, Melzer, demi-finaliste à Roland-Garros l’année dernière, était en petits morceaux (7-5, 6-4, 7-5).

«On s’était mis d’accord. Il ne fallait pas le laisser jouer, racontait le Français après son coup d’éclat. Quoi qu’il arrive, je devais l’agresser tout le temps. Guy [Forget] m’a bien aidé à rester calme. J’ai servi fort et dur, avec un pourcentage élevé en première balle. Cela m’a permis de me libérer en coup droit, raconte-t-il. Quand tu commenc