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Après la défaite en Italie, la France craint une Galles de bois

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Six nations. Les Bleus concluent, face aux Gallois samedi, un Tournoi raté. Il sera avant tout question de ne pas sombrer dans le néant.
publié le 19 mars 2011 à 0h00

Il y a très exactement un an et un jour, au même endroit, la France jouait à domicile sa«finale» du Tournoi des six nations contre une équipe d'Angleterre qui, après une période terne, remontait à la surface. Ce soir-là, les Bleus grimacèrent, mais, à défaut d'inspiration, firent preuve d'une combativité qui leur permit d'arracher la victoire, 12-10, et, dans la foulée, le Grand Chelem. Et depuis… vogue la galère.

Samedi, en fin d’après-midi, le XV de la Rose va briguer en Irlande un sans-faute. Dans le cas contraire, les partenaires de Jonny Wilkinson remporteront quand même le Tournoi (sauf cataclysme au goal-average), mais n’arboreront certainement pas le même sourire. Côté français, en revanche, la question est simplement de savoir si on s’enfoncera encore un peu plus dans le psychodrame ou si, au contraire, il sera permis de parler de cautère, sept jours après la défaite historique en Italie (22-21).

«Honte». A la veille du Tournoi, Jo Maso, le manager du XV de France, nous expliquait, avec le sourire en coin de celui qui a déjà essuyé plus d'une tempête, que la France ratait en général cette compétition les années de Coupe du monde. Après la tragédie de Flaminio, l'ambassadeur des Bleus a notablement durci le ton, confiant à l'Equipe avoir dit aux joueurs : «Pouvez-vous encore vous regarder dans une glace après ce que vous venez de faire ? Parce que, moi, j'ai honte.»

A l'évidence, l'heure est grave pour un XV tricolore qui a ré