Dix raisons plus ou moins objectives de suivre la saison 2011 de F1 qui débute ce week-end en Australie. Si la domination affichée par les Red Bull en fin de saison devrait se prolonger au moins lors des premières courses, Ferrari semble en mesure de contester cette supériorité. Tout en espérant que les Mercedes et les McLaren, voire une Lotus-Renault, puissent se mêler à la lutte. Mais ce début de saison sera sans aucun doute marqué par l'influence des pneus Pirelli, désormais manufacturier de la F1, et les nouvelles règles techniques et sportives imposées par la FIA (Libération de vendredi).
1/ Les pneus Pirelli risquent de bouleverser les classements de manière aléatoire
La Fédération internationale de l’automobile (FIA) souhaitait des pneus moins endurants, Pirelli les a faits. La saison dernière, avec l’obligation d’utiliser deux types de gommes lors d’un Grand Prix, les pilotes ne s’arrêtaient parfois que sous la contrainte avec des pneus encore efficaces. Pour aller dans le sens du spectacle, la durée de vie des Pirelli sera bien moins longue, ce qui devrait déboucher sur trois voire quatre arrêts par course. La fenêtre d’efficacité des gommes sera même sévèrement réduite sur certaines pistes, au point d’inquiéter les ingénieurs et les pilotes sur le déroulement des fins de relais. Jenson Button prédit d’ailleurs que certains Grand Prix vont se gagner ou se perdre dans le dernier tour ou le dernier virage.
Mark Webber, pilote Red Bull, et quelques-uns de ses camarades craignent que les spectateurs regardent les Grand Prix la bouche ouverte e