Des cinq champions du monde au départ (1), ce sont les deux plus jeunes du plateau, l’Allemand Sebastian Vettel, 23 ans, et l’Anglais Lewis Hamilton, 26 ans, qui ont assuré le spectacle hier sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, en terminant dans cet ordre le Grand Prix d’Australie, première course de la saison. Au volant de leur Red Bull-Renault et McLaren-Mercedes, ils ont précédé le Russe Vitaly Petrov, sur le podium pour la première fois de sa carrière. Sur ce tracé atypique semi-urbain, les nouvelles règles techniques, les artifices aérodynamiques pour doper le spectacle et le changement de manufacturier de pneus n’ont pas encore donné leur pleine mesure. A revoir dans deux semaines sur le très rapide et souvent surchauffé circuit de Sepang (Malaisie).
L’histoire
Vitaly Petrov sort de l’ombre de Robert Kubica
Vitaly Petrov restera donc comme le premier pilote russe à être monté sur le podium d'un GP de F1. A 26 ans, et dès sa vingtième course, il s'invite sur les tablettes. L'an passé, hormis quelques coups d'éclat et pas mal de sorties de piste, il n'avait pas marqué les esprits. Il faut dire qu'il évoluait dans l'ombre du Polonais Robert Kubica, leader de ce qui était alors l'équipe Renault. Mais, cet hiver, ce dernier s'est gravement blessé - les chances de le revoir en F1 sont minces - lors d'un rallye et a été remplacé par l'expérimenté Allemand Nick Heidfeld (transparent ce week-end). Insensible à la pression, le rude natif de Vyborg a enfilé