Finalement Sebastian Vettel n’a pas eu d’adversaire lors du Grand Prix de Malaisie, le deuxième de la saison. Ni la pluie annoncée, qui n’est jamais venue. Ni son équipier, l’Australien Mark Webber, handicapé par un départ raté. Ni l’Anglais Lewis Hamilton qui était son voisin de première ligne, en délicatesse avec ses pneus et au final pénalisé. Ni même l’autre pilote McLaren, le Britannique Jenson Button, auteur d’une course sage et conservatrice, qui n’a jamais été une réelle menace pour l’Allemand. Le champion du monde en titre a donc remporté sa deuxième course d’affilée sans trop forcer son talent.
L’écurie
Lotus Renault confirme
Il y a quinze jours en Australie, la troisième place du Russe Vitaly Petrov avait été une heureuse surprise pour les membres de l'ancienne écurie Renault devenue Lotus GP (lire Libération de samedi). En égalant cette performance hier à Sepang, l'Allemand Nick Heidfeld (photo) a confirmé les qualités de la monoplace anglo-française sur un circuit beaucoup plus sélectif, tout en résistant dans le dernier tour à Mark Webber (Red Bull-Renault).
Après l'arrivée, l'Allemand pouvait être fier de sa course. «J'ai pris un excellent départ et je ne m'attendais pas à gagner autant de positions [quatre, ndlr]. Je me suis retrouvé deuxième. Ensuite, j'ai donné tout ce que je pouvais pour rester au contact de Sebastian (Vettel), mais il était beaucoup plus rapide. Puis, mes pneus ont commencé à s'évanouir, mais je suis resté en pis