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Libération

A Monte-Carlo, les Français et la terre battus

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TENNIS . Gasquet, Monfils, Simon étaient engagés en huitièmes de finale. Aucun des trois n’est passé.
publié le 15 avril 2011 à 0h00

Trois tennismen français étaient sur le pont hier lors des 8es de finale de l'Open de Monte-Carlo, qui marque le début d'une saison de terre battue qui s'achèvera avec la finale de Roland-Garros le 5 juin : Richard Gasquet (18e mondial), Gaël Monfils (10e) et Gilles Simon (24e). Ils ont tous débarrassé le plancher ce qui, ajouté à l'étrange défaite de Jo-Wilfried Tsonga, mardi, devant le Croate Ivan Ljubicic (le Manceau avait expliqué qu'en fait, il était le plus fort, ce qui avait amusé son adversaire), n'est pas de bon augure pour le camp tricolore. Les trois joueurs engagés hier n'ont cependant pas laissé une impression identique. Ni été confronté à des adversaires de même niveau.

Richard Gasquet
Battu par Rafael Nadal (2-6, 4-6)

Gasquet n'avait plus rencontré le meilleur joueur du monde depuis 2005 : l'Espagnol Rafael Nadal avait alors tapé Gasquet à Monte-Carlo et cinq semaines plus tard au 3e tour de Roland-Garros. «En fait, j'ai un peu lancé sa carrière à Monte-Carlo, a ironisé mercredi le Français. Depuis, Nadal y a gagné six titres, et moi six matchs.» Hier, Gasquet lui a pris six jeux. Un bon jour pour lui : scintillant côté revers, opportuniste et assez volontaire (enfin bon, autant qu'un type comme lui puisse l'être). «Je me sens largement mieux que l'an passé à la même époque, a confirmé le Français. Je n'avais pas une pression excessive [manière de dire qu'il partait ba