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Interview

«Je m’imaginais au Real et à l’Inter, j’ai connu Stuttgart et le PSG»

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Danijel Ljuboja, attaquant niçois, affronte Lille en demi-finale de Coupe de France ce soir :
publié le 19 avril 2011 à 0h00

Luttant tous les week-ends pour sauver sa place en Ligue 1, l’OGC Nice s’offrira une sorte de récréation ce soir en recevant Lille au stade du Ray en demi-finale de Coupe de France. L’occasion d’écouter un type qui, l’air de rien, aura traversé le foot français de part en part depuis quinze ans : l’attaquant serbe Danijel Ljuboja (32 ans), formé à Sochaux avant de quitter le championnat par la grande porte (PSG en 2006) et de revenir par la fenêtre (Grenoble). Disons que Ljuboja a un œil à lui sur le foot : il nous a exposé sa façon de voir.

Vous êtes spectateur : quel type d’attaquants aimez-vous voir ?

Un «type» d'attaquants, je ne sais pas ce que c'est. Si tu regardes Pippo Inzaghi [attaquant italien du Milan AC, 2e meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions, ndlr], tu vois quoi ? Les appels, la hargne, le but qu'il plante dans la dernière demi-heure. Marco Van Basten [ancien attaquant néerlandais, triple Ballon d'or en 1988, 1989, 1992] ? La classe. Des attaquants, je n'en vois pas deux pareils. Il y a autant de «type» de joueurs - comme vous dites - qu'il y a de joueurs. Un attaquant, ce n'est pas quelqu'un que l'on va mettre dans une case.

Enfant, vous vous imaginiez comment ?

Celui qui joue dans les grands clubs : Real Madrid, Inter Milan… J'aurai connu la catégorie du dessous, le VFB Stuttgart et le Paris-SG. C'était peut-être mon niveau. Après, dans le foot, tu ne maîtrises pas tout. J'ai été formé avec Camel Meriem [ancien international français, aujourd'hui à Arles-Avignon, ndlr] à Sochaux : ce type était un phénomè