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Libération

Amaury Leveaux, nageur et fêtard

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par J. A.
publié le 20 avril 2011 à 12h11

Infichu de se qualifier pour pour les championnats du monde de natation à Shanghai (24-31 juillet), Amaury Leveaux a pris «une claque»: «Et cela m'a fait avancer», avoue-t-il à l'Equipe d'aujourd'hui dans une une interview-confession.

Le protégé de Philippe Lucas, l'ex-entraîneur matamore de Laure Manaudou, reconnaît qu'il n'a pas exactement l'hygiène de vie d'un sportif de haut niveau: «A cinquante mètres de chez moi, il y a un Franprix, j'y vais souvent prendre des bonbons au kilo. Et au retour je prends l'ascenseur, pas l'escalier…». A part les bonbons, «Momo» aime la fête: «Nous les sportifs, on est toujours à l'extrême (…), alors quand on sort, ce n'est pas pour boire de l'eau avec des glaçons. En moyenne je sortais un week-end sur deux, je sortais dans la semaine, le vendredi et le samedi».

Avec un tel rythme, Leveaux est cuit, il n'avance plus, a quelques pannes de réveil. Avec Lucas, ça ne le fait pas. «La quatrième fois, je n'avais pas entendu le réveil. Dans ce cas-là, tu ne l'appelles pas, tu as tellement peur. Tu y retournes le lendemain, tu baisses les oreilles.» Le double médaillé d'argent aux Jeux de Pékin (sur 50 mètres et 4 x 100 mètres nage libre) veut mettre «un minimum d'organisation dans [sa] vie», pour aller chercher l'or aux Jeux de Londres l'an prochain.

Et pour cela, il se dit prêt à beaucoup de sacrifices comme suivre Lucas en Italie: «S'il faut aller à Vérone (avec Federica Pellegrini,