La ministre des Sports Chantal Jouanno a estimé mardi matin à l'INSEP devant la presse qu'il n'y avait pas d'"atteinte à la loi sur les discriminations" dans l'affaire des quotas et que rien ne permet de dire que Laurent Blanc "cautionne des orientations discriminatoires". Du côté de la FFF, mardi après-midi, Patrick Braouezec a estimé que Blanc était "en colère contre lui-même de s'être laissé déborder".
Par ailleurs la ministre estime que le Conseil fédéral doit "décider de la poursuite ou non de la mission" du directeur technique national François Blaquart, en première ligne dans cette affaire.
"Il n'y a pas lieu de saisir la justice", a indiqué Mme Jouanno lors de la présentation à la presse des conclusions de la mission d'inspection menée par des inspecteurs du ministère des Sports.
La ministre des Sports a aussi déclaré que rien ne permettait de dire que Laurent Blanc "cautionne des orientations discriminatoires". "Il s'efforce de remettre les valeurs au coeur du jeu", a-t-elle ajouté.
Enfin Chantal Jouanno a déclaré qu'il appartenait au Conseil fédéral de la FFF de "décider de la poursuite ou non de la mission" du directeur technique national François Blaquart.
M. Blaquart, suspendu le temps des enquêtes, est celui qui risque le plus gros dans cette affaire en raison de sa phrase rapportée dans le verbatim de Mediapart lors de la fameuse réunion du 8 novembre 2010: "On peut baliser, en non-dit, sur