L’affaire des quotas, qui empoisonne le foot français depuis près de deux semaines, devrait connaître un premier dénouement aujourd’hui, avec la communication par Chantal Jouanno, ministre des Sports, des conclusions de l’enquête qu’elle a confiée à l’Inspection générale de la jeunesse et des sports. Dans un premier temps, Jouanno devait intervenir hier. Mais l’audition de Laurent Blanc, sélectionneur de l’équipe de France, entendu tardivement ce même jour par les inspecteurs du ministère et les enquêteurs de la Fédération française de foot, l’a obligée à retarder son intervention. Elle gardera tout de même quelques heures d’avance sur la fédé, qui présentera le rapport de sa propre commission d’enquête en début d’après-midi.
Bras vengeur. La ministre jouera-t-elle l'artificière ou la démineuse de la bombe qui menace d'emporter les instances fédérales, au sommet desquelles figure Fernand Duchaussoy, le président de la FFF ? Sauf révélation explosive de dernière minute, Chantal Jouanno devrait épargner Laurent Blanc, auquel elle a apporté son soutien (comme Nicolas Sarkozy) et sur lequel elle ne détient officiellement aucun pouvoir hiérarchique. Son bras vengeur devrait plutôt s'abattre sur François Blaquart, le directeur technique national, suspendu de son poste depuis le 30 avril pour avoir évoqué-suggéré-préconisé d'instaurer une politique de quotas discriminatoires à l'entrée des centres de formations fédéraux. Comme l'a révélé Mediapart, la DTN a, au cour