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Libération
Interview

«En MotoGP, les courses sont plus serrées cette saison»

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Questions à Hervé poncharal Directeur de l’IRTA et Team manager de l’écurie TECH3
publié le 14 mai 2011 à 0h00

A l’occasion du Grand Prix de France moto, ce week-end, sur le circuit Bugatti du Mans, Hervé Poncharal, manager de l’écurie Tech3 et président de l’Irta (International Racing Team Association), revient sur un début de saison très particulier. Si Jorge Lorenzo tient bon en tête du championnat, de nombreux pilotes sont encore en mesure de venir le coiffer.

Ce championnat du monde semble plus ouvert que les autres années. Comment l’expliquez-vous ?

Des pilotes tels que Pedrosa, Stoner, Lorenzo sont arrivés à maturité. Simoncelli et Ben Spies ont également trouvé leurs marques. Les courses sont donc plus serrées. Et si Rossi n’est pas devant, il n’est pas si loin que ça. Pour son passage chez Ducati, il a fallu changer un peu les caractéristiques de la moto pour l’adapter à son pilotage. Il est clair que cette moto collait mieux au style de Stoner, mais jusqu’ici, Valentino était également handicapé par une blessure à l’épaule. Il n’a pas encore le feeling mais il va assez vite se retrouver aux avant-postes. Et n’oublions pas qu’il reste 15 courses.

Les machines ont l’air plus proches. Pourquoi ?

C'est la dernière saison en 800 cm3 en MotoGP et, chez les constructeurs, le gros de la recherche, c'est de préparer la 1 000 cm3 pour l'an prochain. Depuis deux ans, le règlement impose 6 moteurs pour les 18 courses. Cela avait pour but de freiner le développement des usines. C'est ce qui s'est passé. On maîtrise aussi plus la cylindrée. Les motos sont assez semblables et les teams satellites se sont donc rapprochées des teams usines. L'arrivée du manufacturier unique (Bridgestone) a également contribué