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Libération

FFF : la campagne est lancée

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publié le 20 mai 2011 à 0h00

Entre les mutins, les putains, les quotas et les toquantes serties de diamants, il faut être maso, gonflé d’ambition ou bourré de convictions pour briguer la présidence de la Fédération française de foot.

Pourtant, ils seront quatre, le 18 juin, à se présenter au vote des quelque 400 grands électeurs (présidents de ligues régionales et districts départementaux, membres du conseil fédéral), après la clôture du dépôt des listes, mercredi soir à minuit.

Dans le rôle des éléphants, on retrouve Fernand Duchaussoy, président sortant, et Noël Le Graët, un des vice-présidents de la FFF. Le premier, qui veut «rassurer, rassembler et réformer», a embarqué sur sa liste Robin Leproux, président du PSG, et Bernard Lama, ex-gardien des Bleus. Sur celle du second, qui entend mettre «l'économie au service du foot amateur», figurent Alexandre Lacombe et Jacques Rousselot (présidents de Sochaux et Nancy) ainsi que Bernard Desumer, actuel trésorier de Duchaussoy. Ce qui n'empêche pas Le Graët de tacler son rival sur le terrain de la gestion : «Je ne lui confierais pas mon entreprise.»

Entre ces deux hommes du sérail, le débat ne devrait pas se dérouler sur le terrain des idées, ce que déplore un troisième candidat, poil à gratter, Eric Thomas, vice-président du club de Montlouis-sur-Loire, fondateur et président de l'Association française du foot amateur et initiateur du site Footdenbas.com (Libération des 2 et 3 avril). Son programme s'articule autour de «