Depuis son accession à la présidence de la FIA, en octobre 2009, Jean Todt ne s’est pas beaucoup montré dans les paddocks de F1. Il consacre l’essentiel de son emploi du temps à rencontrer les différents responsables d’automobile clubs. Il a visité 55 pays l’an dernier, et prévoit de se rendre dans 45 autres cette année.
Toutefois, la vitrine de la FIA reste la compétition, avec pour produit phare la F1. Aussi, Todt est-il passé à l’offensive ces dernières semaines pour marquer son territoire et rappeler que l’autorité de la Fédération ne peut être contournée lorsqu’il s’agit d’établir la future réglementation des championnats qu’elle organise. Lesquels devront être adaptés aux exigences environnementales et économiques, présentes ou futures.
Exploration. Mais, face aux patrons des équipes réunies au sein de la Fota (Formula One Teams Association), Todt peine à faire entendre sa voix. L'obligation de revenir, en 2013, à un petit moteur turbocompressé de 1 600 cm3, truffé de composants électroniques et d'un système de récupération d'énergie, n'enchante guère les différents motoristes impliqués en F1. Ils craignent que ce sport ne soit plus un champ d'exploration pour les mécaniques les plus prestigieuses. L'idée d'équiper les F1 d'un moteur quatre cylindres à la place des V8 actuels, sans parler des V10 et V12 du passé, n'est pas, selon les responsables marketing des grands constructeurs, en phase avec l'idée que se fait le grand public de l'excellen