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Des lustres, et Federer brille encore

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A Roland-Garros, hier, le Suisse a écrasé le Français Maxime Teixeira. Tsonga, Gasquet et Monfils n’ont pas failli.
Roger Federer s'est qualifié mercredi pour le troisième tour de Roland-Garros. (REUTERS)
publié le 26 mai 2011 à 0h00

C'est une tradition : le premier mercredi de la quinzaine de Roland-Garros, ce sont des enfants qui garnissent les gradins. Hier, ils ont vécu une superbe journée. Un ciel sans nuage. Une température idéale rafraîchie juste ce qu'il faut par une petite brise. Et leur chouchou - le Serbe Novak Djokovic, invaincu depuis sept mois - qui l'emporte sans avoir à forcer son talent : son adversaire roumain, Victor Hanescu, a jeté l'éponge alors qu'il était mené deux sets à rien. Djokovic affrontera l'Argentin Martin Del Potro au 3e tour. Un Del Potro dont le jeune public aura bien aimé la victoire expéditive, impressionnant avec son bandeau de pirate et ses deux mètres de haut.

«Manque d'agressivité». Les enfants adorent le spectaculaire Gaël Monfils, mais hier, la représentation victorieuse (6-3, 1-6, 6-3, 6-3) du numéro 1 français était poussive face à un compatriote, Guillaume Ruffin, désinhibé et qui a fait douter un Monfils en «manque d'agressivité», selon ses propres termes. A l'inverse du pourtant plus introverti Richard Gasquet, qui est venu à bout de l'Espagnol Marcel Granollers (4-6, 6-3, 6-2, 6-4). Jo-Wilfried Tsonga a balayé le Russe Igor Andreev (6-3, 7-6 (7/4), 6-3). Du côté des Français moins huppés, en revanche, ça a été dur.

Le Suisse Roger Federer est un joueur délicieux. Sûr de son talent sans jamais être arrogant, il ne s'en montre pas moins charitable lorsqu'il est opposé à un adversaire qui lui est à l'évidence très inférieur.