Menu
Libération
Décryptage

A Minsk, Blanc ne veut pas faire colonie de vacances

Article réservé aux abonnés
publié le 27 mai 2011 à 0h00

Le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, a donné hier une liste de 26 joueurs pour le match éliminatoire de l’Euro 2012, le 3 juin en Biélorussie, ainsi que pour deux matchs amicaux, le 6 en Ukraine et le 9 en Pologne.

Pourquoi 26 ?

L'usage veut que le sélectionneur appelle 23 joueurs pour une série de deux matchs. Avec une troisième rencontre en six jours, on pouvait s'attendre à une revue d'effectif plus large. Blanc :«On n'est pas là non plus pour faire une tournée du genre colonie de vacances. Le match en Biélorussie est très important pour le foot français [une victoire à Minsk et les Bleus sont pratiquement qualifiés, ndlr] et il ne fallait pas casser la logique de travail. Depuis le départ, je suis sur une notion de groupe [c'est-à-dire plutôt fermée]. Avec 26 joueurs, ça suffit pour faire deux équipes différentes sans problème.»

Quelle suite pour l’histoire des quotas ?

Blanc a fait court, mais il n'avait pas non plus besoin de s'étendre. «J'aborderai le sujet devant les joueurs en tout début de rassemblement [lundi soir, sans doute]. Ça durera deux ou trois minutes. Et je n'en parlerai plus jamais ensuite.» En clair, il s'excusera pour les mots qu'il a tenus lors de la réunion du 8 novembre et assurera n'avoir jamais été dans les dispositions d'esprit d'établir des quotas de possibles binationaux dès la formation.

Pourquoi le match du 9 juin pose problème ?

Parce que cette