L’Allemand Sebastian Vettel appartient désormais à une aristocratie : celle des pilotes de F1 ayant remporté le prestigieux Grand Prix de Monaco. Le plus jeune champion du monde de l’histoire s’est imposé hier en principauté comme un vieux briscard, avec ce brin de chance indispensable à Monaco, et surtout avec l’autorité que lui confère sa position de leader au sein de l’écurie Red Bull. Ainsi, lorsque ses ingénieurs l’ont appelé à la radio pour changer ses gommes une deuxième fois, Vettel a refusé, affirmant avoir un excellent feeling, prêt à tenter le pari de ne marquer qu’un seul arrêt. Côté chance, la double intervention de la voiture de sécurité (la première après l’accident de Felipe Massa - Ferrari) est venue à son secours alors que la victoire semblait d’abord promise au Britannique Jenson Button (McLaren), puis à Fernando Alonso (Ferrari), plus rapide que le leader en fin de course.
C’est le carambolage dans lequel fut impliqué Vitaly Petrov (Lotus-Renault) qui incita la direction de course à ressortir la voiture de sécurité puis neutraliser l’épreuve au drapeau rouge. Un événement rarissime qui autorisa les pilotes à changer de pneus. Avec six tours à couvrir devant Alonso et Button, Sebastian Vettel était sauvé.
La stratégie La chance de Vettel
Aucun des trois premiers du GP de Monaco ne s'est appuyé sur une stratégie identique. Avantagé par sa place en pole position, Vettel a tenté le coup de l'arrêt unique pour disputer un premier relais très cour