Menu
Libération
Analyse

Le foot italien replonge dans le scandale

Article réservé aux abonnés
publié le 2 juin 2011 à 0h00

Le scandale du «calciopoli» de 2006, qui avait conduit la Juventus de Turin en série B, n'est pas encore judiciairement terminé que déjà une nouvelle affaire ébranle le football italien. Hier, la presse révélait une nouvelle histoire de matchs truqués. Chouette.

Mais bon sang, il se passe quoi encore ?

Encore des paris truqués, encore des rencontres arrangées. Seize personnes sont accusées d’avoir influencé d’une manière ou d’une autre l’issue de matchs de deuxième et troisième divisions. Parmi elles, l’ancien buteur de Foggia, de la Lazio et de la sélection italienne, Giuseppe Signori. Parmi les personnes arrêtées, on trouve des footballeurs, des dirigeants et des responsables de paris. L’opération a été menée par la police de Crémone (Lombardie), en étroite collaboration avec les préfectures de quatorze villes. L’enquête a duré six mois. Il existerait des preuves accablantes.

Comment ça marche ?

Le principe est très simple : arranger des matchs et parier beaucoup d’argent, sans aucun risque puisqu’on connaît le résultat, sur la victoire de telle ou telle équipe. Truquer une rencontre ? Facile : lors d’un match décisif, l’un des accusés aurait mis des calmants dans les boissons des joueurs de la Cremonese pour les endormir. Pas con, les footeux étaient effectivement en dessous de leurs capacités. A la fin de la rencontre, cinq joueurs et un masseur se sentent mal. C’est le point de départ de l’enquête, qui conduira à l’arrestation de