Menu
Libération
Portrait

Auxerre : la jeunesse

Article réservé aux abonnés
par Claire PEYRARD
publié le 10 juin 2011 à 0h00

Laurent Fournier (46 ans, arrive de Strasbourg classé en National, troisième division) remplace Jean Fernandez.

Stratégie perso du coach. C'est l'occasion de remettre un pied en Ligue 1, après son licenciement en décembre 2005 du Paris-SG qui était alors troisième à 2 points du leader. Depuis, il a galéré en National : Nîmes, Créteil, Strasbourg.

Dominante. Laurent Fournier s'est toujours reposé sur les joueurs, leur témoignant une confiance aveugle et même déraisonnable, puisqu'au Paris-SG, certains étaient allés le dauber dans le bureau du président du club. «Partout où j'ai entraîné, je n'ai eu aucun conflit avec les joueurs, a-t-il dit récemment. A Strasbourg, alors que je devais être viré, ce sont eux qui m'ont permis de rester en place. C'est grâce à eux que je suis à Auxerre aujourd'hui.»

Coefficient de dangerosité du club. Moyen plus. Le retour aux affaires des papys flingueurs - Jean-Claude Hamel (82 ans), Guy Roux (72 ans), Gérard Bourgoin (71 ans) - après un rodéo juridique n'augure rien de bon. Les départs de l'attaquant vedette, le Polonais Ireneusz Jelen, et des deux meilleurs milieux, le Slovène Valter Birsa et le Français Benoît Pedretti, laissent planer une hypothèque sur la compétitivité d'une équipe qui a sauvé sa tête en L1 in extremis.

La phrase. «Fournier ne peut quitter le club sans