FRANCIS GILLOT (51 ans, en provenance de Sochaux) remplace Eric Bedouet, préparateur physique de Bordeaux, qui avait succédé à Jean Tigana à quatre journées de la fin du championnat.
Stratégie perso du coach. Bordeaux, c'est une entrée dans la cour des grands (Bordeaux a un standing) par la petite porte (Bordeaux galère depuis dix-huit mois). Après Lens et Sochaux, Gillot suit une progression logique, la quiétude proverbiale entourant les Girondins ne gâchant rien de son point de vue.
Dominante. Rapide, technique, spontané : qu'il ait sous la main un effectif madré (à Lens, avec Seydou Keita ou Aruna Dindane) ou jeune (Sochaux, avec Marvin Martin ou Ryad Boudebouz), il est toujours parvenu à faire passer une sorte de marque.
Coefficient de dangerosité du club. Difficile à dire. Son président, Jean-Louis Triaud (61 ans), n'est pas du genre à appuyer sur le bouton commandant le siège éjectable tous les trois mois et il s'est toujours beaucoup méfié des joueurs et de leur capacité manœuvrière quand la politique du coach ne les sert pas. Côté tribune, c'est tranquille aussi. L'équipe, elle, reste sur une saison infernale (7e, 11 défaites) et usante. Le vestiaire est fracturé. Et le vrai patron des Girondins de Bordeaux, le président du directoire de M6, Nicolas de Tavernost, n'a aucune intention de mettre la main à la poche.
La ph