Aun an de l'Euro en Pologne et en Ukraine, l'équipe de France a effectué une tournée en Europe de l'Est pour tâter le terrain. Trois matchs pour un bilan correct : un nul (1-1 contre la Biélorussie, le seul match qualificatif pour l'Euro) et deux amicales victoires (4-1 contre l'Ukraine, 1-0 contre la Pologne). Et l'occasion de voir la jeune classe bleue. Laurent Blanc avait convoqué 26 joueurs. Pour le sélectionneur, «une ossature se dégage», mais il regrette : «On n'a pratiquement pas eu de jeu.» Les Bleus reprendront les affaires le 10 août en amical contre le Chili. Bilan de la tournée sous forme de conseil de classe.
Premier prix. Le meilleur élève s'appelle Marvin Martin. Appelé pour la première fois en sélection, le Sochalien est la révélation du périple. Deux buts et une passe décisive en 15 minutes contre l'Ukraine, confirmation contre la Pologne : il postule au rôle d'animateur de l'attaque. Plus haut, Karim Benzema n'a pas scoré, mais a séduit par un sens du collectif retrouvé et une belle vision du jeu.
Eléments moteurs. A l'Est, rien de nouveau dans la cage. Hugo Lloris n'a pas vu son statut de numéro 1 remis en cause. Contre la Biélorussie, il a fait le job. Surtout, les prestations de Mandanda (auteur d'une boulette contre l'Ukraine) et de Carrasso (bon, sans étincelle contre la Pologne) ont prouvé que Lloris était plus constant. En défense, Eric Abidal a des arguments à faire valoir en charnière centrale. Patr