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Libération

Dans la ronde des gentlemen drivers

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Les 24 Heures du Mans ne se résument pas au duel Audi-Peugeot. Les amateurs aussi jouent gros.
publié le 11 juin 2011 à 0h00

Pour les véritables amateurs, la 79e édition des 24 Heures du Mans (départ à 15 heures samedi) ne se limitera pas au duel Audi-Peugeot. Les plus connaisseurs des 250 000 spectateurs attendus autour du circuit de la Sarthe vont aussi se passionner pour la lutte prévue entre les 28 équipages des catégories «Grand Tourisme» (GT): la GTE pro, réservée à des voitures de l’année au volant desquelles s’expriment des pilotes professionnels, et la catégorie GTE Am, consacrée aux voitures de la saison précédente et dont l’équipage doit être composé d’au moins un pilote amateur.

Beautés. Mais amateur n'est pas synonyme de touriste. Concrétiser le rêve de devenir l'un des trois pilotes des 55 équipages qui participent à la plus grande course d'endurance du monde n'est pas simple. L'Automobile club de l'ouest (ACO), tout puissant organisateur de l'épreuve, exige quelques garanties avant d'autoriser un pilote à se glisser derrière le volant d'une Porsche 911, d'une Aston Martin, d'une Ferrari ou d'une Chevrolet Corvette, ces beautés mécaniques qui animent l'arrière du peloton. Thierry Perrier, chef d'entreprise parisien, qui a, depuis 1976, participé douze fois aux 24 Heures comme pilote et quatre fois comme manager, explique le parcours de ces gentlemen drivers : «L'âge n'est pas un critère de sélection, même s'il faut satisfaire aux tests médicaux pour obtenir une licence du type B. Pour prétendre à cette licence [de 600 à 800 euros, ndlr] il faut avoir participé à p