Scoop (non on rigole) : Claude Puel n’entraînera pas l’Olympique lyonnais la saison prochaine. La nouvelle n’a surpris personne lorsqu’elle a été officialisée hier. Depuis le début de la saison, les supporteurs réclamaient son départ. Et dès fin septembre, le président Jean-Michel Aulas avait publiquement lâché son coach. Pourquoi ne pas l’avoir viré plus tôt ? Pour une histoire de sous, bien sûr. Lourder Puel avant la fin de son contrat (il lui restait encore un an), c’était l’obligation de lui verser autour de 4 millions d’euros d’indemnités. Hors de question pour JMA, qui aurait préféré une démission à l’ancienne, conférence de presse, poignée de main, au revoir et merci. Raté. Puel n’a aucune intention de s’asseoir sur ses émoluments.

Suite. Hier matin, l'ancien entraîneur lillois s'est donc rendu à la Ligue de football professionnel. Il était convoqué par son employeur pour une audience de conciliation. Dont l'objet était simple : s'entendre une bonne fois pour toutes sur une compensation financière. Encore raté : à l'issu de la séance, Puel a sobrement déclaré : «La commission a constaté la non-conciliation. Pour acter la suite on verra.» La suite, ce sera donc la reprise des négociations entre les deux parties. L'accord se fera à l'amiable, ou devant les prud'hommes.

L'épilogue était prévisible. Car l'histoire d'amour entre Lyon et Puel se termine avant même d'avoir commencé. Lorsqu'il arrive à Lyon en 2008, Puel succède à Alain Perrin, qui vie