Président de l'Association française du foot amateur (Affa) et candidat poil-à-gratter à la présidence de la FFF, Eric Thomas a mesuré la difficulté à exister dans la course quand on n'est pas du sérail fédéral. «Ma campagne a ressemblé à un marathon dont j'aurais pris le départ avec 10 kilomètres de handicap sur mes adversaires», résume-t-il. Pour Libération, il a écrit le journal de cette campagne (à lire en intégralité sur Liberation.fr).

25 avril Dans un train, je rédige le brouillon de ma lettre de candidature. C'est souvent laborieux, mais une fois le texte couché sur le papier, l'évidence apparaît : «Une fois encore, le foot amateur n'a pas été consulté lors des états généraux de l'automne 2010. Une fois de plus, le foot amateur a porté seul le poids de l'échec de la Coupe du monde, à l'occasion du vote de la réforme de la FFF, le 2 avril dernier.»

6 mai Déjeuner avec Vikash Dhorasoo [ancien joueur pro, ndlr]. Nous parlons football et projets pour développer ce sport en Inde… Au dessert, nous évoquons la possibilité d'intégrer la liste qu'il prépare. Deux jours plus tard, je rappelle pour donner notre réponse : après consultation du «noyau dur» de l'Affa, nous décidons de monter notre propre liste.

8 mai Début des prises de contacts avec les parrains potentiels [10 signatures de présidents de ligue, district ou club pro sont nécessaires]. Il faut con