Comment va Novak Djokovic ? Pas mal merci. En tous les cas, pas ébranlé par sa défaite en demi-finale à Roland-Garros face à Roger Federer qui lui claquait au museau la porte menant au rang de numéro 1 mondial, et, accessoirement, le privait du record de la plus longue série de victoires en début de saison. Qu’a fait le Serbe ensuite ? Il a joué au golf. Après tout, c’est un moyen comme un autre de s’habituer au gazon.

Car il a visiblement débarqué à Wimbledon en pleine forme. Au premier tour, il a désintégré Jérémy Chardy en trois sets, ne commettant que 6 fautes directes. Hier, il a dézingué le Sud-Africain Kevin Anderson (6-3, 6-4, 6-2) en s'appuyant sur les deux coups essentiels sur gazon : le service et le retour. Demi-finaliste à Londres en 2007 et 2010, «Nole» ne doute pas une seconde qu'il peut aller au bout : «Mentalement, j'ai une approche différente des années précédentes. Ma confiance est très élevée, je crois en moi, je sais que je suis un des meilleurs et que je peux battre tout le monde.Je suis vraiment satisfait de mes deux premiers matchs, je sers bien en cherchant plus la régularité que la puissance, et mon retour marche très fort. Ce sera l'une des clés si je veux bien figurer ici.Je suis arrivé à maturité, j'ai cinq, six années sur le circuit derrière moi pendant lesquelles j'ai beaucoup appris. Aujourd'hui, tout est en place, sur le terrain et dans ma tête.»

Beaucoup moins serein, le Suédois Robin Söderling, tête de série numéro