Dimanche débute en Allemagne la Coupe du monde de football féminin. Cet événement suscite un très fort engouement dans un pays qui compte un million de licenciées et dont l'équipe nationale figure parmi les grandes favorites (Libération de vendredi). Plus de 700 000 billets ont été vendus et les audiences télé s'annoncent bonnes. Selon un sondage paru dans l'hebdomadaire Stern, 62% des Allemands comptent suivre la compétition (69% pour les hommes, 56% pour les femmes).
«Outsider». Le coup d'envoi du match d'ouverture entre le pays organisateur et le Canada aura lieu dimanche à 18 heures, à Berlin, devant 70 000 spectateurs. Mais auparavant, les Françaises seront entrées en scène, à 15 heures, face au Nigeria à Sinsheim. Eliminées au premier tour en 2003 et pas qualifiées en 2007, les Bleues se présentent cette fois avec un autre statut. Septièmes du classement mondial de la Fifa, les filles, emmenées par Bruno Bini, espèrent aller loin dans la compétition. «On est outsider», estime la capitaine Sandrine Soubeyrand. Les joueuses de l'équipe de France ont déjà, pour une grande partie d'entre elles, gagné de nombreux titres avec leur club. Une première conquête mondiale serait la bienvenue. «Ça fait un certain temps que je suis dans le groupe. Etre championne du monde serait l'aboutissement de ma carrière», confie Camille Abily, 75 sélections, quatre fois championne de France, qui a déjà remporté le championnat américain en 20