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Libération

Sur le port de Valence, le Grand Prix de l’ennui

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Formule 1. Le leader Sebastian Vettel n’a pas été inquiété dimanche, dans une course sans le moindre abandon.

Publié le 27/06/2011 à 0h00

Rien de nouveau sous le soleil de Valence. Malgré les efforts de Fernando Alonso, qui est parvenu à intercaler sa Ferrari entre les Red Bull - Renault de Sebastian Vettel, vainqueur pour la 6e fois cette saison, et de l'Australien Mark Webber, le Grand Prix d'Europe a proposé un spectacle d'une désolante pauvreté. Avec une stratégie à trois changements de pneus pour toutes les grandes équipes et sans la moindre intervention de la voiture de sécurité qui aurait pu la pimenter, la course s'est achevée sans qu'aucune des 24 monoplaces au départ n'abandonne. Un record.

Le chiffre 77

C’est l’écart de points qui sépare Sebastian Vettel (186 points) de ses plus proches rivaux au championnat, Jenson Button et Mark Webber, ex æquo avec 109 points. Un confortable coussin qui équivaut à plus de trois victoires d’avance (25 points sont attribués au vainqueur). Le champion du monde peut donc voir venir. Avec encore onze courses au programme, l’Allemand joue sur du velours. A ce rythme, il pourrait bien s’assurer un deuxième titre dès la fin de la saison européenne, au mois de septembre, lors du Grand Prix d’Italie à Monza. Il faudra toutefois attendre la prochaine échéance, dans quinze jours à Silverstone, pour constater si la réduction drastique des échappements soufflés (un procédé qui permet d’utiliser les gaz d’échappements afin de générer un effet de sol dans les courbes et dans les phases de freinage) va handicaper l’équipe Red Bull qui semble la plus eff