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Libération

Un Tour gêné aux entournures

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Tour de France 2011dossier
Contador au départ, des indésirables tolérés… Revue de six points qui fâchent.
L'Espagnol Alberti Contador lors d'un entraînement aux Essarts, en Vendée, le 1er juillet 2011. (© AFP Pascal Pavani)
publié le 2 juillet 2011 à 0h00

Ce qui est bien avec le Tour, c'est qu'il n'est jamais ennuyeux, même si c'est toujours la même chose. Il s'élance ce samedi de Vendée avec les martinets qui tournent autour des clochers et des Vendéens qui ont conspué Contador comme si c'était Robespierre lors de la présentation des coureurs. La justice sportive tarde à se prononcer ? Le public du bocage, lui, a déjà scalpé l'Espagnol, car ici on ne respire que par Thomas Voeckler, le gars du pays. «Je ne suis pas contre les sifflets, les gens ont le droit de s'exprimer même si je crois que Contador est encore une fois le favori», disait vendredi Marc Madiot, le manager de la Française des Jeux. Au menu cette année : 3 430 km, 22 équipes, 198 coureurs, dont les frangins Schleck au sein de leur nouvelle équipe, Leopard-Trek. Le col du Galibier franchi à deux reprises, un seul contre-la-montre individuel, lors de l'avant-dernière étape - il pourrait modifier la hiérarchie à la sortie des Alpes. Remise en jambes en six questions avant la première étape de 191 km ce samedi : Passage du Gois-Les Herbiers.

Pourquoi Contador est-il autorisé à courir ?

Depuis l'affaire de l'entrecôte au clenbutérol sur le Tour 2010, il y a eu l'ensilage des betteraves. Puis la saison des labours. Ensuite celle des radis. Puis des fraises. On va attaquer les foins et l'affaire Contador n'a toujours pas été moissonnée. Petit récapitulatif avant le départ du 98e Tour de Fra