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Libération
Récit

Alberto Contador et ses petites contrariétés

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Sifflé par le public, pris dans une chute samedi, suivi de près par les commissaires de l’UCI, le triple vainqueur du Tour connaît un début d’épreuve tourmenté.
publié le 4 juillet 2011 à 0h00

Deuxième jour du Tour et déjà le compte du favori est débiteur. Alberto Contador (Saxo Bank), affiche un débours de 1’38’’ sur son principal rival Andy Schleck (Leopard Trek) à l’issue du contre-la-montre par équipes de 23 kilomètres remporté hier aux Essarts par Garmin à la moyenne de 55,64 km/h. L’équipe BMC se classe deuxième et Sky troisième à quatre secondes. Ce matin c’est le Norvégien Hushovd (Garmin) qui est en jaune devant Millar et Evans.

Ce retard inattendu de Contador est à mettre sur le compte d’une gamelle samedi à 8 km de l’arrivée au Mont des Alouettes. Comme les deux tiers du peloton, l’Espagnol a été pris dans une chute provoquée par l’imprudente curiosité d’une spectatrice habillée d’un jaune poussin qui s’est trop approchée de la file des coureurs. Dans l’affaire, Contador a perdu 1’22’’. Abandonné par une équipe totalement absente samedi, le triple vainqueur du Tour a perdu un temps précieux face à ses principaux adversaires : Evans, les Schleck, dont Andy qui aura quand même mis deux heures hier pour pisser dans la caravane du contrôleur, et Klöden, qui fait le mystérieux chaque fois qu’approche un micro.

Acharnement. L'étape d'hier a enrichi les suiveurs des informations suivantes : Garmin est une incroyable machine à rouler, Saxo Bank s'est ressaisie et limite la casse pour Contador, l'équipe BMC d'Evans est vachement au point et RadioShack respire une santé insolente malgré l'âge. Rien n'aura donc été épargné à Contador. La gamelle lui