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Libération
Reportage

Alonso et les 60 bougies de Ferrari

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En s’imposant hier à Silverstone devant les Red Bull, le pilote espagnol a fêté l’anniversaire de l’écurie italienne, qui avait remporté son premier Grand Prix en 1951, sur ce circuit.
Le podium du Grand Prix de Silverstone le 10 juillet 2011 avec de GàD Sebastian Vettel, Fernando Alonso et Mark Webber. (© AFP Andrew Yates)
publié le 11 juillet 2011 à 0h00

C'est une victoire symbolique qu'a remportée hier l'Espagnol Fernando Alonso à l'occasion du Grand Prix de Grande Bretagne. A la peine depuis le début de la saison, l'écurie Ferrari a cueilli la 216e victoire de son histoire, soixante ans après son premier succès en F1, sur le circuit de Silverstone. Pour célébrer cet anniversaire, Alonso a su se montrer opportuniste, profitant d'un cafouillage de l'équipe Red Bull - Renault lors d'un arrêt au stand de Sebastian Vettel pour prendre l'avantage, puis a fait parler son talent pour maintenir à distance le jeune Allemand ainsi que l'Australien Mark Webber. Cette neuvième épreuve de la saison aura aussi été marquée par les averses en qualification, une piste mouillée par endroits lors des premiers tours et surtout par une obscure polémique technique.

Le bide Les tergiversations techniques de la FIA

C’est un dossier d’une extrême complexité. Il concerne une astuce débusquée par les motoristes et exploitée par les aérodynamiciens. Elle consiste à utiliser les gaz d’échappement pour générer de meilleurs appuis aérodynamiques en dirigeant cet air chaud de manière précise sur les diffuseurs arrière des monoplaces. Le gain d’appui obtenu offre une meilleure stabilité au freinage et une plus grande traction à l’accélération. Mieux, les motoristes ont réussi - et ceux de Renault bien avant la concurrence - à souffler ces gaz en permanence, même lorsque le pilote n’est pas en phase d’accélération. Red Bull, qui se