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Libération

Un peloton d’exécution pour les échappés

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Tour. L’Allemand André Greipel s’impose au sprint à Carmaux.
Andre Greipel (D) à l'arrivée le 12 juillet 2011 à Carmaux de la 10e étape du Tour. (© AFP Pascal Pavani)
publié le 13 juillet 2011 à 0h00

Le Tour nous oblige à vivre avec des statistiques après dix étapes. Première victoire allemande au sprint hier sur le Tour 2011 : André Greipel, dont c’est aussi la première participation, bat d’une demi-roue Mark Cavendish. Premier cas positif : le Russe Alexandr Kolobnev, non-partant comme le dit sobrement la prose du Tour. Première heure de course la plus rapide (51,6 km/h) de l’étape la plus rapide (44,8 km/h). Premiers grêlons gros comme des boulons.

Deuxième jour en jaune pour Thomas Voeckler («Pourvu que ça dure !»). Et premiers copeaux de légende qui tombent autour de la personnalité de Johnny Hoogerland, renversé et recousu lors de l'étape de Saint-Flour (Cantal). Ce dernier a fini 111e hier, à cinq minutes : «Il faudra cogner encore plus fort la prochaine fois pour me forcer à l'abandon !» Première grosse avoinée de l'année du proviseur du Tour, Jean-François Pescheux, à l'attention des suiveurs. Résultat des courses, une course dépeuplée de bagnoles suiveuses, invitées comprises. Une étape enlevée qui s'achève à nouveau au sprint après 158 km.

Connerie. Six hommes sont devant, dont cinq Français (Minard, Vichot, El Farès, Di Gregorio, Delaplace) et le modeste Italien Marcato. Ce dernier disait timidement la veille : «J'ai peu de chances de bien figurer dans les Pyrénées et une étape comme celle de Carmaux peut me convenir. J'irai montrer le maillot et peut-être l'étape si j'ai l'énergie pour…» Il a été le dernie