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Libération

Bleues : insuffisances rhénanes

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FOOT. Battues par la Suède, elles prennent la 4e place du Mondial allemand.
publié le 18 juillet 2011 à 0h00

Se souvenir des belles choses : la qualification pour les JO assurée, la qualité technique affichée, l’engouement médiatique suscité. Ne pas oublier les mauvaises : l’incapacité à dominer les cadors - les Allemandes et les Américaines -, une tare qui ne se gommera pas sans l’amélioration d’un ratio buts-occasions catastrophique et l’ingestion d’une potion antifébrilité défensive préalablement à tout match face à des adversaires un tantinet sérieuses.

L’équipe de France féminine de foot a terminé son Mondial samedi par une défaite contre la Suède (1-2) dans le match pour la troisième place. Cette rencontre a de nouveau mis en lumière la difficulté des Bleues à concrétiser une supériorité technique qui ne s’est jamais démentie, sauf contre l’Allemagne. Samedi, elles ont encore deux fois plus tiré et cadré que leurs adversaires. Et elles ont deux fois moins marqué. A ce niveau, le déchet est rédhibitoire.

Défensivement, ce match a confirmé l’incapacité de l’entraîneur, Bruno Bini, à trouver une charnière stable (il n’a jamais aligné la même deux rencontres de suite) et a sans doute achevé d’émietter le moral de la gardienne, Bérangère Sapowicz, qui a terminé son Mondial cata en sortant sur blessure.

Reste que ces filles, qui ne s'étaient jamais hissées plus haut qu'un quart (à l'Euro 2009), ont séduit. On les a vues en une de l'Equipe. Elles ont fait péter l'audimat lors de leur demie. En trois semaines, elles ont plus progressé sur le chemin de la reconnaissance médiatiq