Le Britannique Mark Cavendish a remporté, hier au sprint, l’étape des Champs-Elysées, qui clôturait le Tour 2011. Que l’on désosse en quatre questions.
Des performances crédibles ?
Juré, le Tour de France 2011 pourrait être un Tour «décroissant», le moins outrancier depuis vingt ans. De fait, les records se sont écroulés. Cet été, rien ne fut comparable avec l'ascension surréaliste du col du Tourmalet en 2010, qu'Alberto Contador et Andy Schleck avaient dévorée à une puissance de 5,65 watts par kilo. Selon Frédéric Grappe, maître de conférence en Staps à l'université de Besançon, Contador a gravi l'Alpe-d'Huez à 5,39 watts cette année, quand John Landis et Andreas Klöden crapahutaient à 5,7 watts en 2006. «La limite physiologique se situe à 5,5 watts environ pour un effort de ce type», explique Grappe à Libération. Au-delà, ça craint. Il en conclut que «tous les favoris sont un cran en dessous des autres années». Y compris Andy Schleck dans l'étape du Galibier. Son envolée solitaire pouvait rappeler la folie de Landis à Joux Plane en 2006, mais d'après les calculs, le Leopard reste dans la limite «acceptable» de 4,8 watts développés sur vingt minutes.
Contador a-t-il sauvé le Tour ?
Matador de l'épreuve invaincu depuis 2007, Contador a découvert les joies de la défaillance. Pourquoi termine-t-il cinquième «seulement» ? La presse de son pays l'a peint démotivé par l'enjeu et diminué par deux chutes. Sa participation vic