Le Grand Prix d’Allemagne a offert un classement inédit cette saison : jusqu’à cette dixième épreuve disputée sous un ciel menaçant et une piste fraîche, jamais un pilote de l’équipe Red Bull-Renault n’avait fait moins bien que premier ou deuxième. Hier, l’Australien Mark Webber ne s’est hissé que sur la troisième marche du podium, devant l’Allemand Sebastian Vettel. Le grand animateur de la course a été l’Anglais Lewis Hamilton, vainqueur de son duel face à son rival espagnol Fernando Alonso.

Le pilote : Lewis Hamilton

Avec deux victoires à son compteur (Chine et Allemagne), le Britannique Lewis Hamilton s’affirme comme le meilleur «performeur» de la saison derrière Sebastian Vettel et l’intouchable Red Bull-Renault. Si la monoplace autrichienne reste la voiture à battre malgré deux faux pas consécutifs à Silverstone et au Nürburgring, elle est désormais sous la menace directe de la McLaren-Mercedes du Britannique et la Ferrari d’Alonso (qui a engrangé le plus de points depuis trois courses). Hamilton comptait sur la pluie pour rivaliser avec les Red Bull, mais c’est en prenant un meilleur départ qu’il a pris une option sur la victoire, avec un rythme étourdissant une fois débarrassé de Webber. Pas mal pour un pilote qui affirmait, vendredi soir, ne pas pouvoir rivaliser avec Webber ou Vettel.

Après avoir raté la pole position de quelques millièmes samedi, Hamilton s'est appuyé sur son style agressif, souvent décrié, pour faire la différence au départ ou lorsq