L’Australien Mark Webber n’a plus gagné un Grand Prix de Formule 1 depuis tout juste un an, sur le Hungaroring, où se tiendra dimanche le Grand Prix de Hongrie. Webber a retrouvé le lieu de son dernier succès vendredi dans la douleur, puisqu’il est sorti de piste violemment, mais sans gravité.
La longue disette que subit l’Australien n’est pas le plus inquiétant. Cette saison, le pilote Red Bull, 34 ans, ne s’est pas montré capable de rivaliser avec son jeune (24 ans) champion du monde de coéquipier, l’Allemand Sebastian Vettel, qui lui a déjà collé 77 points dans la vue et six victoires dans les gencives. A voiture identique, c’est un bilan sans appel. Mais qui impose quelques explications. C’est que Webber a pris un sérieux coup au moral à la fin de la saison dernière, lorsqu’il a vu le titre lui échapper lors des trois dernières courses, Vettel l’emportant sur le fil lors de l’ultime GP. L’Australien, qui en est à sa dixième saison, sait que ce n’est pas le genre d’opportunité qui se présente tous les matins. Le début de saison 2011 a confirmé cette règle, tout comme celle qui fait d’un champion du monde un pilote d’une tout autre dimension.
Revanchard. Depuis qu'il a coiffé sa première couronne mondiale, devenant au passage le plus jeune champion de l'histoire de la F1, Vettel est sur un nuage. Garçon intelligent qui ne se prend pas pour un autre, il a gagné en maturité lors des bagarres qui l'ont opposé à Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Jenson Button et