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l y a l'histoire et les statistiques. Et dans ces deux domaines, les écuries Ferrari et McLaren dominent la Formule 1, avec quelque 389 succès cumulés (Ferrari 216, McLaren 173). Hier, à Budapest (Hongrie) à l'occasion du 11e Grand Prix de la saison, ce sont les Anglais qui ont battu les Italiens. Grâce au succès du Britannique Jenson Button qui, pour son 200e GP, s'est offert une onzième victoire devant l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) et la Ferrari de l'Espagnol Fernando Alonso.
Et pour bien marquer cet anniversaire, Button a rendu une copie quasi conforme à celle qui lui avait valu de remporter, en 2006, sur ce même tracé de l’Hungaroring, le premier succès de sa carrière. Comme souvent, l’Anglais s’est joué des conditions météorologiques changeantes tout en jonglant avec les différents types de pneus. Mais au-delà de la victoire du pilote, il y a aussi celle d’une équipe, dont les ressources techniques et humaines semblent inépuisables. Surclassée par la concurrence lors des essais privés de l’hiver, McLaren-Mercedes s’est pourtant avancée dès la première course de la saison, en Australie, comme la seule capable de troubler la quiétude de Red Bull-Renault, qui dispose de la meilleure voiture du plateau.
Bancs d'essai. Hamilton, qui fut également hier un candidat à la victoire et le principal animateur du GP avant d'être victime d'un tête-à-queue puis d'une erreur stratégique consécutive à des soucis de radio, a été le p