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Interview

Vincent Collet : «La NBA veut notre agressivité»

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Rencontre avec l’entraîneur de l’équipe de France de basket, en pleine préparation du championnat d’Europe qui débute le 31 août en Lituanie.
publié le 13 août 2011 à 0h00

Cartonnée (53-77) mardi à Almería par les vice-champions olympiques espagnols en match amical de préparation, l’équipe de France de basket est à moins de trois semaines de son grand combat : le championnat d’Europe en Lituanie (31 août-18 septembre), seule porte d’entrée vers une qualification pour les Jeux olympiques de Londres en 2012 et qui apparaît, pour la génération de Tony Parker (Ronny Turiaf, Boris Diaw, les frères Pietrus), comme la dernière chance d’accrocher une compétition olympique.

Ancien joueur au Mans ou à l’Asvel, Vincent Collet a été intronisé aux commandes de l’équipe de France en mars 2009. Le natif de Sainte-Adresse (Seine-Maritime) mène aujourd’hui une sélection qui, pour se frotter au sport ultralibéral à la mode NBA (le richissime championnat de basket nord-américain), fait figure d’une sorte d’avant-garde de ce que seront toutes les sélections - foot, rugby, hand - dans dix ans : indépendance royale des joueurs, pression de leur employeur pour qu’ils oublient la sélection nationale, nécessité de convaincre en leur soumettant un projet cohérent.

Alors que les Bleus repassent par Paris ce samedi, juste avant de s’envoler pour le tournoi amical de Londres, dimanche, où ils rencontreront la Grande-Bretagne, l’Australie ou encore la Serbie, Collet a accepté de se pencher sur sa manière de voir le jeu et la façon dont un sélectionneur doit mener sa barque dans ce contexte.

Appreniez-vous de vos coachs quand vous étiez joueur ?

Je me rappelle notamment mon entraîneur au Mans, l'Américain Kenny Grant. On était all