On aura toujours une tendresse pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, cette double confrontation à la fois cruciale (15 millions d’euros à la clef) et secondaire (le marché des transferts bat son plein), qui pousse les préparateurs physiques à optimiser le rendement athlétique d’un effectif dix jours après la reprise, quand les équipes bien nées - Chelsea, Barcelone, Manchester United, mais aussi Lille ou Marseille - sont programmées pour faire dégringoler la foudre en mars.
Ballon au sol. L'Olympique lyonnais, qui devra dominer ce soir à Gerland (20 h 45 sur Canal +) les Tatars du Rubin Kazan (match retour en Russie dans huit jours) pour assurer une 12e participation à la compétition reine, se trouve ainsi tout près de basculer dans une faille temporelle. En fait, on en compte trois.
La première : ces foutus matchs estivaux, alors même que le président des Gones, Jean-Michel Aulas, - qui doit réduire la voilure - démarche pour bazarder avant le 31 août certains de ceux qui défendront avec ardeur les couleurs du club sur le terrain ce soir.
La deuxième : alors que l’OL ne compte que deux matchs de compétition dans les jambes, les clubs russes en général, et le Rubin Kazan en particulier, sont à dix journées du terme de leur championnat, donc en pleine bourre.
La troisième : depuis le remplacement au poste d’entraîneur de Claude Puel par Rémi Garde, qui dirigeait le centre de formation du club, Lyon a changé d’époque. Mais les joueurs son