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Libération

Le Top 14 débute dans le flou artistique

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par Hugo Jolion-David
publié le 26 août 2011 à 0h00

Toulouse-Bayonne donne ce soir le coup d’envoi d’un Top 14 qui s’annonce des plus indécis. Entre l’absence des internationaux pendant le Mondial et le resserrement du niveau des équipes, aucune surprise n’est à exclure.

Comment gérer la Coupe du Monde ?

Le championnat reprend à peine quinze jours avant l’ouverture du Mondial (9 septembre-23 octobre) et sera donc amputé de ses meilleurs éléments pendant huit journées, soit près d’un tiers de la saison. Tous les clubs ne sont pas touchés de la même manière. Toulouse et Clermont ont plus de dix internationaux sélectionnés alors que Castres possède un effectif presque au complet. Cette année, au moins dix clubs peuvent prétendre à une place dans les six premiers (qualificatif pour la Coupe d’Europe), et le début de saison risque de manquer de visibilité.

Un eldorado pour les Sudistes

Economiquement, le Top 14 n’a rien perdu de son attractivité. L’intersaison a été marquée par l’arrivée massive de grosses pointures de l’hémisphère Sud. Entre Giteau à Toulon, McAlistair à Toulouse ou Rokocoko à Bayonne, la plupart des équipes ont beaucoup recruté (21 joueurs pour le seul Stade français), et souvent du très haut niveau. Mais ce débarquement, tout en haussant le jeu du championnat, pourrait relancer le débat : n’empêche-t-il pas l’éclosion de nouveaux talents français à des postes clés.

Les équipes à suivre

Montpellier, finaliste surprise la saison dernière alors que le champion sortant