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Analyse

Grève du foot : l’Espagne passe la balle à l’Italie

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par Vincent Bouquet
publié le 27 août 2011 à 0h00

Un front social s’éteint dans le foot espagnol, un autre s’allume dans le foot italien. Si la deuxième journée de Liga aura bien lieu ce week-end, la Serie A ne reprendra pas, et le championnat grec risque lui aussi de connaître le même sort.

L’accord espagnol

Les joueurs et les clubs ont scellé un pacte en trois points jugé «très satisfaisant» : un nouveau fonds de garantie des salaires, dont le chiffre n'a pas été communiqué, est créé ; les footballeurs qui n'ont pas été payés depuis plus de trois mois pourront résilier leur contrat ; en cas de relégation de leur club, les joueurs obtiennent la garantie de percevoir leur salaire. De son côté, la fédération espagnole est chargée de participer à l'amélioration de la loi sur les faillites et du nouveau texte régissant l'audiovisuel. La première journée est reportée au week-end du 21 et 22 janvier.

Le désaccord italien

En cause : la «taxe de solidarité» sur les revenus les plus élevés. Les clubs italiens veulent que les joueurs l’acquittent eux-mêmes. Mais ces derniers ne souhaitent pas être les seuls travailleurs d’Italie à la payer et souhaitent attendre qu’une loi encadre ce nouveau dispositif fiscal.

L’inquiétude de Platini

Vendredi, le président de l'UEFA a joué les Cassandre : «Mon message sera alarmiste. Des lumières rouges s'allument, on ne peut pas vivre avec des milliards d'euros de déficits sans payer les conséquences un jour ou l'autre.» Michel Platini