Circuit féminin recherche patronne… L’annonce passe en boucle à la veille de chaque tournoi du Grand Chelem. Et elle doit gonfler Caroline Wozniacki, dont l’intérim au sommet du classement mondial dure depuis quand même depuis octobre dernier. Même si la Danoise n’a pas volé cette place, même si personne n’a réussi à l’éjecter de son siège depuis dix mois, elle passera toujours pour une usurpatrice tant qu’elle n’aura pas remporté un tournoi majeur.

Et même si l'US Open est celui où elle réussit le mieux (finaliste en 2009, demi-finaliste en 2010), son année 2010 en Grand Chelem – demi-finaliste en Australie, 3e tour à Roland-Garros et 8e de finale à Wimbledon – ne l'habille pas du costume de favorite à New York. Pas plus que la déplorable tournée américaine pré-US Open: à Toronto, elle est sortie dès le premier tour par l'Italienne Roberta Vinci; idem à Cincinnati, où, pour son entrée en lice, elle se fait surprendre par l'invitée américaine Christina McHale. Deux défaites en deux sets qui laissent perplexe. «Elle a beaucoup de mal à gagner des matches en ce moment, parce qu'elle ne sait pas comment elle doit jouer», a concédé Piotr Wozniacki. Principale victime de cette tournée désastreuse: son coach de père qu'elle a remercié. Suffisant pour la relancer? On le saura vite puisqu'à New York elle sera dans le dur dès les quarts de finale, face à l'Allemande Andrea Petkovic.

La n°1 mondiale aussi sûre qu’un placement Madoff, la double tenante du titre, Kim Clijsters, a