Journée de repos, hier, à Daegu (Corée du Sud). Une seule épreuve, un 20 km marche féminin disputé à la fraîche, à l'heure où les sprinteurs s'extirpent avec peine des bras de Morphée. Mais, course ou pas, les affaires continuent pour les pros de la piste. L'athlé reste un business. Avec ses règles et ses devoirs. A 14 heures, Christophe Lemaitre rencontrait la presse (lire ci-contre). Le prétexte : l'annonce d'un prolongement du contrat avec son équipementier historique, Asics, jusqu'en 2016. Les chiffres restent secrets. «Mais ils ont été largement revus à la hausse, toute la concurrence le voulait», glisse un agent.
Crise. A l'image du Français, les gros bras de l'athlétisme tirent désormais l'essentiel de leurs revenus de leur équipementier. «L'âge d'or des meetings est derrière nous, reconnaît René Auguin, le numéro 1 des manageurs français. Les contrats d'image ont baissé et sont moins nombreux. En France, ils ne sont guère qu'une poignée à recevoir de l'argent pour participer à une grande réunion à l'étranger.» Restent les primes de résultat, mais elles sont par nature aléatoires. Et, là aussi, la crise a fait son œuvre. En Diamond League, le circuit des 14 plus gros meetings, le vainqueur d'une épreuve touche 10 000 dollars (7 000 euros), le 8e, 1 000 dollars.
Sans surprise, Usain Bolt joue sur un terrain à part. Pour s’assurer une fidélité sans faille, Puma lui garantirait 7 millions d’euros par an de revenus. Le