Le marché des transferts s’est achevé mercredi soir à minuit. Retour sur cette foire aux footballeurs en huit instantanés qui dessinent le paysage du foot-business.
Le plus extravagant: Samuel Eto’o
Son départ de l’Inter Milan, avec ses trois succès en Ligue des Champions, pour l’Anzhi Makhatchkala et son premier tour raté en Coupe UEFA, peut paraître ahurissant. Retraite anticipée pour le Camerounais? Retraite dorée surtout avec un salaire de 20,5 millions d’euros par an qui fait d’Eto’o le joueur le mieux payé de l’histoire du football. Il bénéficiera aussi d’un jet privé pour se rendre au Daguestan où il est impossible d’habiter et de s’entraîner, question de sécurité. Alors que les autres joueurs vivent à Moscou, Eto’o aurait plutôt choisi Paris, à 3400 km de son nouveau «
chez lui
».
Le plus tarabiscoté: Bojan Krkic
Depuis des années, chaque été, c’est le même feuilleton dans la presse catalane concernant Bojan Krkic: partira, partira pas? Après avoir réaffirmé son attachement à son club de toujours, le jeune prodige s’est résolu à quitter sa Catalogne natale, direction l’AS Roma, pour deux ans et 12 millions d’euros. Mais ce transfert vers la capitale italienne n’a rien de commun.
Conscient du talent de son attaquant, qui a mis près de 900 buts (889, un record) en sept années à la cantera (centre de formation du FC Barcelone) mais conscient aussi qu’il ne pourrait lui accorder le temps de jeu qu’il mérite du fait de la concurrence (Messi, Villa, Pedro, Sanchez), le FC Barcelone a accepté de céder l’attaquant de 21 ans non sans inc