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Fish: Mardy n'est plus gras

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Numéro 1 du tennis américain et outsider crédible à l'US Open, Mardy Fish doit ses succès à une sévère cure d'amaigrissement.
publié le 2 septembre 2011 à 13h46

«Ce sera probablement l'un des plus grands événements de ma carrière. J'ai travaillé dur pour en arriver là et j'ai hâte de jouer. Même si je vais avoir un peu plus de pression. C'est un sentiment particulier mais extraordinaire.» Quel sentiment habitait donc Mardy Fish, à la veille de l'US Open et lui inspirait ce lyrisme? Celui, paralysant ou galvanisant, que connait à peu près tout tennisman qui aborde «son» tournoi du Grand Chelem dans la chemisette de n°1 du tennis de son pays. Car à New York, pour la première fois depuis 2004, ce n'est pas Andy Roddick mais Mardy Fish qui se présente comme leader d'un tennis américain mal en point (seulement deux représentants parmi les 32 têtes de série) et outsider crédible (1).

Avec son jeu résolument offensif, Mardy Fish a flambé tout l'été: titre à Atlanta, finale à Los Angeles et Montréal (où il a bien cru devenir le deuxième à taper Djokovic cette année, ne s'inclinant qu'en 3 sets), demi-finaliste à Cincinnati et vainqueur des US Open Series, le trophée honorifique – et lucratif – qui couronne le meilleur joueur sur l'ensemble de la tournée nord-américaine.

Mardy Fish, 30 ans le 9 décembre, arrive donc lancé à l'US Open. Un tournoi souvent cauchemardesque pour lui. Durant sept longues années, il fut incapable de franchir le deuxième tour. «Je n'y suis arrivé avec de réelles ambitions qu'une ou deux fois. Sans doute en 2003 quand j'avais fait finale à Cincinnati. J'avais 21 ans et j'avais perdu